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Le NEMI

Depuis 2003, le NEMI, Institut de Médecine Energétique et Naturelle, a développé une nouvelle approche de l'enseignement de la médecine naturelle basé sur l'abord du terrain individuel et sur le respect de différentes approches.

Enseignants

Béatrice Bonne

Béatrice Bonne

Psychothérapeute, Chemin de vie

Dr Bruno Chacornac

Dr Bruno Chacornac

homéopathe, acupuncteur

Sylvie De Cat

Sylvie De Cat

Ostéopathe, énergétique, couleur thérapie

Dr Patrick Depoers

Dr Patrick Depoers

homéopathe, acupuncteur, ostéopathe

Anne Sophie Dusart

Anne Sophie Dusart

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Dr Franck Ledoux

Dr Franck Ledoux

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Victor Ledoux

Victor Ledoux

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Catherine Leroy

Catherine Leroy

sage femme, homéopathie, acupuncture

Hugues Leroy

Hugues Leroy

ostéopathe, énergétique, couleur thérapie, audiologie

Dr Pierre Tondelier

Dr Pierre Tondelier

homéopathe, acupuncteur, ostéopathe

D'abord ne pas nuire - La charte du Nemi


"D'abord ne pas nuire", voilà une partie de la charte utilisée par le NEMI pour enseigner la médecine naturelle aux thérapeutes.

Que faut-il comprendre de cette célèbre phrase pour pratiquer au mieux la médecine naturelle ? Docteur Pierre Tondelier vous détaille sa vision

Cette célèbre locution latine (« En premier lieu, ne pas nuire ») héritage de la Médecine Hippocratique et toujours présente dans le Serment éponyme, fédère certes toute la profession mais est rarement appliquée dans toute sa profondeur.
Toute intervention ou prescription ne doit pas être pire que le mal et la balance bénéfices/risques doit toujours argumenter le choix thérapeutique. C’est l’application instantanée de ce principe sur laquelle tout le monde s’accorde.
Mais qu’en est-il exactement sur le moyen ou le long terme ?

 

La théorie toxinique nous apprend que toute thérapeutique suppressive (remède « anti ») ne fait que déplacer le problème et le plus souvent dans le sens de l’aggravation. On utilise souvent en effet des remèdes purement symptomatiques qui ne soignent pas la cause du problème, comme par exemple un traitement antihypertenseur, un somnifère ou un anti-acide.
Pour illustrer ceci, une récente étude sérieuse montre une corrélation statistique entre la prise au long court de statines, benzodiazépines ou anti-acides, et le risque de survenue de maladie d’Alzheimer.

 

Soigner c’est aider, ce n’est pas contrer.

Soyons aussi critique sur nos propres pratiques. Même des techniques ou des remèdes naturels mal utilisés (traitement « anti » au long cours) peuvent être néfastes pour l’économie générale de l’individu. Je parle ici par exemple des patients qui (souvent par automédication, il est vrai) prennent une plante pour le sommeil, une plante pour le cholestérol, une plante anti-inflammatoire pour les rhumatismes… Et ce depuis plusieurs années sans interruption !!

Alors soyons exigeants dans nos pratiques. Nos thérapeutiques s’appuient sur la faculté réactionnelle du patient. Elles doivent être pro-physiologiques (et non « anti »), c’est-à-dire cherchant à stimuler une physiologie défaillante. Elles doivent donc être de courte durée, ou encore séquencées avec périodes d’intervalle libre. Elles doivent tenir compte de l’ensemble des signes du patient dans l’espace et dans le temps (notion de terrain). Elles doivent permettre au patient de retrouver son équilibre de santé.

 

Ainsi en parle Hahnemann, au paragraphe 2 de l’Organon : « Le plus bel idéal de guérison est (…) l’anéantissement de la maladie dans toute son étendue par la voie la plus courte, la plus sûre et avec le moins d’inconvénients possibles (…) ».
Soigner c’est aider, ce n’est pas contrer.

Naturellement vôtre.

Pierre Tondelier