Au fil des milliards d’années de la création, sont apparus les quatre éléments : le feu, l’air, l’eau et la terre. La médecine indienne ayurvédique basa sa thérapie sur ces éléments. Des éléments naitront au fil du temps : citons les bactéries, les fungis, puis les simples associées au monde animal, pour qu’enfin l’homme apparaisse.
Du Feu nait la Lumière, source de toute vie et d’énergie. Sans lumière, aucune vie n’est possible. Si la plante inventa la photosynthèse source d’énergie et d’oxygène, l’homme la synthétise pour engendrer, entre autres, certaines vitamines et certaines hormones.
L’élément Air engendre les gaz, source de toute création de vie. L’hydrogène par exemple, premier élément gazeux, est le socle de toute molécule.
L’Eau, tant oubliée de nos jours en thérapie, engendre la vie. Notre planète est composée de 2/3 d’eau. La vie nait dans l’eau ; les premiers êtres vivants de la création sont issus de la mer, de la bactérie aux plantes. Les mammifères eux-mêmes sont créés dans une eau similaire à la composition de la mer (liquide amniotique), mais moins salée. L’eau de mer ou plasma marin est une base thérapeutique indispensable à tout thérapeute, et peut être utilisée essentiellement en pédiatrie et en gériatrie.
Enfin la Terre est utilisée sous forme de minéraux et de métaux. L’Homéopathie a fait de ces éléments ses lettres de noblesse, mais également, la naturopathie par exemple avec l’argile ou l’oligothérapie.
« On commande à la nature en la suivant »
Francis Bacon - philosophe
La nature offre aux thérapeutes une source infinie de remèdes ; nous n’en utilisons qu’une infime partie. Nos connaissances étant très limitées dans la compréhension des éléments de la création. De nos jours, la recherche dépense des sommes astronomiques pour créer des molécules thérapeutiques artificielles, en dehors des lois physiologiques de la création, source de profits, mais surtout source de pathologies délétères sur les 4 éléments de la création dont l’homme fait partie intégrante. Citons par exemple, les pesticides, les médicaments « anti » ou issus du génie génétique.
Le grand philosophe Francis Bacon disait : « On commande à la nature en la suivant ».
L’homme s’acharne à innover contre nature en oubliant de rechercher en elle, les éléments à son service.
L’exemple du COVID-19 est très révélateur ; les radios et télévisions s’acharnant à nous expliquer que ce virus ne pouvait pas être soigné, excepté au stade ultime de la réanimation. Seul le paracétamol aurait pu nous soulager… Pourtant la phytothérapie, l’aromathérapie, l‘homéopathie, l’oligothérapie ou l’acupuncture étaient parfaitement capables de soigner cette pandémie. Les médecins les ayant pratiqués peuvent en témoigner. Cuba a même mis au point un complexe homéopathique anti-COVID pour protéger toute sa population.
La nature est généreuse, elle donne sans compter
omme toujours, le thérapeute doit accepter d’apprendre et de se former, pour mieux appréhender les lois de la nature et, ainsi, s’en inspirer pour soigner ses patients. L’homéopathie, par exemple, est basée sur des lois, elles-mêmes inspirées de la nature. Ces lois nous permettent de comprendre les modes réactionnels des patients, et ainsi de pouvoir puiser dans les éléments thérapeutiques naturels en adéquation avec eux.
La nature est généreuse, elle donne sans compter, à condition de la respecter.
Le monde actuel s’appauvrit en perdant ses connaissances ancestrales phytothérapiques. Ne plus les enseigner, c’est perdre nos vraies valeurs médicales. Il en est de même de l’enseignement homéopathique, par exemple.
Connaître, respecter et utiliser les forces de la nature, voici une évidence que tout thérapeute devrait suivre.
Docteur Franck Ledoux